« Animae errantes, sommes-nous réellement libres ? » (extrait)
- Charlotte Alexandrakis
- 6 days ago
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Updated: 3 days ago
Parfois, nous pensons étreindre l’existence, mais nous ne faisons que la pulvériser; les brides de sens que notre raison s’épuise à relier ne sont que des mirages construits par l’inconscient. Cet incompris conscient. Chaque route est un pli de notre esprit, une convulsion de nos pensées. Le code est gravé sous chacun de nos pas mais l’horizon ne fait que se dérober sans cesse, tandis que nos vaines tentatives de fuite nous ramènent inlassablement au plus près de nous-mêmes. À corps défendant, nous devenons les architectes de notre propre prison, dont chaque alcôve devient une crispation douloureuse. C’est à ce moment précis, où nous croyons déchiffrer les murmures d’un monde que nous pensions connaître, qu’il tremble et se déchire comme un songe trop fragile. Affronter ses vertiges et les comprendre, c’est atteindre ce point de bascule où le réel et les abîmes se confondent, dans la chute nous touchons à notre profondeur. Comprendre ses abîmes, c’est affronter ses peurs, la seule qui existe vraiment: la conscience infini de soi, autrement dit, la charge écrasante de la liberté.
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